Vaincre l'alimentation de confort et reprogrammer la pensée diététique

Le défi

Elle avait traversé des épreuves et des traumatismes importants dans sa vie, tant physiques qu'émotionnels, ce qui avait entraîné une perte de confiance en soi et une prise de poids. Elle avait travaillé avec un conseiller afin d'analyser ses sentiments. De plus, après des années de régime, elle avait perdu de vue ce qui l'aidait à perdre du poids et ce qui ne l'aidait pas.

L'effet

Après avoir été une femme d'affaires confiante et prospère, elle s'est mise à manger en regardant la télévision, ce qui signifie qu'elle n'a pas apprécié ce qu'elle a mangé et qu'elle ne s'est pas sentie rassasiée, si bien qu'elle a continué à manger. Elle était souvent fatiguée parce qu'elle se levait pour manger après s'être couchée. Elle avait du mal à renoncer aux aliments qu'elle voulait manger parce qu'elle les appréciait. Elle avait du mal à s'affirmer dans sa situation de vie actuelle et avait l'impression de ne pas avoir de limites et de ne pas pouvoir dire non.

Solution

Nous avons travaillé ensemble virtuellement pendant 12 séances individuelles, en ayant accès à des vidéos de formation à la PNL et à d'autres ressources sur l'état d'esprit.

Nous avons d'abord examiné ses stratégies alimentaires et ses déclencheurs afin de trouver de petits changements à apporter, par exemple en mangeant à table. Elle a identifié une croyance : "Je sais que si je mange, je dormirai". Par le biais de la décomposition, nous avons créé une nouvelle routine de sommeil qui a interrompu son ancienne habitude. Non seulement elle a mangé moins et dormi profondément, mais elle avait moins faim le lendemain.

Nous avons étudié des façons de choisir ses aliments qui l'aideraient à réorganiser ses règles de régime. Elle a choisi des catégories qui lui donnaient plus de choix et qui lui permettaient de ne plus avoir l'impression de tricher.

Le fait d'examiner ses causes et ses effets lui a permis de recadrer ses pensées sur le passé et le présent et de sortir du mode "victime". Plus important encore, cela l'a aidée à réaliser qu'elle n'avait plus besoin de la nourriture comme béquille, qu'elle pouvait perdre du poids et qu'elle pouvait trouver d'autres sources d'apaisement.

L'apprentissage du cadre d'accord, la reformulation de "désolé" en "merci" et l'utilisation d'un langage propre plutôt que moralisateur lui ont permis de communiquer ses besoins de manière claire, avec compassion et affirmation.

Résultat

Elle a pu faire des choix plus responsables. Notre travail lui a permis de reconnaître sa résilience et de la renforcer. Elle a pu cesser de s'inquiéter de ce que les autres pensaient ou faisaient et rester concentrée sur son propre parcours. Elle est passée de force en force et a pu surmonter d'autres traumatismes et défis sans avoir besoin de nourriture pour se réconforter et sans se cacher.