Politique de dénonciation de l'ANLP

La procédure de dénonciation définit le cadre de traitement des allégations de conduite illégale et inappropriée.

Points clés

La procédure de dénonciation définit le cadre de traitement des allégations de conduite illégale et inappropriée.

L'ANLP s'engage à respecter les normes les plus strictes en matière de transparence, de probité, d'intégrité et de responsabilité.

Cette procédure vise à fournir un moyen de formuler des allégations sérieuses concernant les normes, la conduite, l'irrégularité financière ou une éventuelle action illégale d'une manière qui garantisse la confidentialité et protège ceux qui formulent de telles allégations en croyant raisonnablement qu'il est dans l'intérêt public de le faire, contre la victimisation, la discrimination ou le désavantage.

Cette procédure ne remplace pas d'autres politiques et procédures telles que la procédure de plainte, les politiques en matière de griefs, de harcèlement et d'intimidation, ainsi que d'autres procédures de signalement statutaires spécifiquement établies.

Cette procédure vise à garantir que l'ANLP se conforme à son obligation en vertu de la loi de 1998 sur la divulgation de l'intérêt public (Public Interest Disclosure Act 1998).

Champ d'application

Cette procédure s'applique à tous les employés de l'ANLP, y compris les associés et les contractants.

Cette procédure ne remplace pas les autres politiques ou procédures de l'ANLP. Par exemple, si un employé/contractant ou un client estime que son employeur, son directeur, son collègue, son superviseur ou son coach le traite de manière défavorable, il doit utiliser la politique d'ANLP en matière de harcèlement et d'intimidation. De même, si quelqu'un s'inquiète de la conduite d'un collègue dans l'environnement de travail (par exemple, s'il ne traite pas ses collègues avec respect), il doit en parler à son supérieur hiérarchique ou, si cela n'est pas possible, au PDG, au directeur général, au directeur ou à toute autre personne ayant autorité et responsabilité au sein de l'organisation en question.

Cette procédure s'applique, sans s'y limiter, aux allégations (y compris les incidents historiques prouvés) concernant l'un des éléments suivants :

  • Conduite constituant une infraction ou une violation de la loi
  • Allégation d'erreur judiciaire
  • Risques graves pour la santé et la sécurité
  • Utilisation non autorisée de fonds publics
  • Abus sexuel, physique ou verbal, brimades ou intimidations à l'encontre d'employés, de clients ou d'utilisateurs de services
  • Abus de pouvoir
  • Autres comportements contraires à l'éthique

Signalement

Coordonnées pour le signalement : (par écrit) ANLP

L'ANLP reconnaît que la décision de porter plainte peut être difficile à prendre. Toutefois, les dénonciateurs qui font des allégations sérieuses en croyant raisonnablement qu'il est dans l'intérêt public de le faire n'ont rien à craindre parce qu'ils font leur devoir envers l'ANLP et/ou envers ceux pour qui l'ANLP fournit un service.

L'ANLP prendra les mesures appropriées pour protéger contre les représailles, le harcèlement ou la victimisation un dénonciateur qui fait une allégation sérieuse en croyant raisonnablement qu'il est dans l'intérêt du public de le faire.

Confidentialité de l'information

Toutes les allégations seront traitées de manière confidentielle et tout sera mis en œuvre pour ne pas révéler l'identité du dénonciateur, à moins que celui-ci n'en fasse la demande. Toutefois, si l'affaire est traitée ultérieurement dans le cadre d'autres procédures de l'ANLP, telles qu'une enquête judiciaire, il peut s'avérer nécessaire de communiquer l'identité du dénonciateur aux autorités compétentes. Les informations confidentielles resteront confidentielles dans la mesure où la loi le permet.

De même, si l'allégation débouche sur une procédure judiciaire, il se peut que le dénonciateur doive témoigner en audience publique pour que l'affaire aboutisse.

L'ANLP ne divulguera pas, sans le consentement du dénonciateur, l'identité d'un dénonciateur à quiconque autre qu'une personne impliquée dans l'enquête ou l'allégation.

Allégations anonymes

La présente procédure encourage les dénonciateurs à mettre leur nom sur une allégation dans la mesure du possible, car les allégations anonymes peuvent souvent être difficiles à étayer/prouver. Les allégations anonymes ont beaucoup moins de poids, mais elles seront examinées à la discrétion du PDG, du directeur général, du directeur ou de toute autre personne ayant autorité et responsabilité au sein de l'organisation en question.

Les facteurs à prendre en considération dans l'exercice du pouvoir discrétionnaire d'accepter une allégation anonyme sont les suivants

  • La gravité de la question soulevée
  • La crédibilité de l'allégation ; et
  • La possibilité d'enquêter sur l'allégation à partir de facteurs ou de sources autres que le plaignant

Allégations mensongères

Aucune mesure disciplinaire ou autre ne sera prise à l'encontre d'un dénonciateur qui fait une allégation en croyant raisonnablement qu'il est dans l'intérêt public de le faire, même si l'allégation n'est pas corroborée par une enquête. Toutefois, des mesures juridiques ou autres peuvent être prises à l'encontre d'un dénonciateur qui fait une allégation sans croire raisonnablement qu'il est dans l'intérêt public de le faire (par exemple, en faisant une allégation frivole, malveillante ou à des fins de gain personnel lorsqu'il n'y a pas d'élément d'intérêt public).

Procédure de dépôt d'une allégation

Il est préférable que les allégations soient faites auprès d'un responsable direct du superviseur/entraîneur auquel elles se rapportent, mais cela peut dépendre de la gravité et de la sensibilité des questions en jeu, ainsi que de la personne soupçonnée d'avoir commis la faute professionnelle. Par exemple, si le dénonciateur pense que la direction ou les propriétaires sont impliqués, il ne serait pas approprié d'en parler directement avec eux. Le dénonciateur peut alors déposer une allégation directement auprès de l'un des organismes suivants

  • ANLP (si la personne ou l'organisation en question est membre de l'ANLP)
  • La police
  • Une association ou un organisme professionnel agréé par l'organisme de réglementation

Si l'une des personnes susmentionnées reçoit une allégation, elle l'examinera et pourra en discuter avec le directeur général ou d'autres personnes ayant autorité au sein de l'organisation (le cas échéant). Après examen, la question sera discutée avec le dénonciateur et, s'il souhaite poursuivre, l'allégation fera l'objet d'une enquête.

Allégation

Qu'il s'agisse d'un rapport écrit ou oral, il est important que les informations pertinentes soient fournies, notamment

  • Le nom de la personne qui fait l'allégation et un point de contact.
  • Le contexte et l'historique de l'allégation (en indiquant les dates pertinentes et les noms et fonctions des personnes susceptibles d'avoir contribué à l'allégation) ;
  • La raison spécifique de l'allégation. Bien que l'on n'attende pas de l'auteur d'une allégation qu'il prouve la véracité de celle-ci, il devra fournir des informations à la personne à laquelle il s'est adressé, afin d'établir qu'il existe des motifs raisonnables à l'appui de l'allégation.

L'auteur d'une allégation peut être accompagné d'une autre personne de son choix lors de toute réunion ou entretien en rapport avec l'allégation. Toutefois, si la question est traitée ultérieurement dans le cadre d'une autre procédure, le droit d'être accompagné sera, à ce stade, conforme à la procédure pertinente.

Mesures à prendre après réception d'une allégation

Le supérieur hiérarchique enregistre les détails de l'allégation en rassemblant autant d'informations que possible (dans les 5 jours ouvrables suivant la réception de l'allégation) :

  • L'enregistrement de l'allégation :
  • L'accusé de réception de l'allégation
  • Tout document fourni par le dénonciateur

L'enquêteur demandera au dénonciateur les moyens de communication et les coordonnées qu'il préfère et les utilisera pour toutes les communications avec le dénonciateur afin de préserver la confidentialité.

Si l'allégation concerne une fraude, une fraude potentielle ou une autre irrégularité financière, le trésorier en sera informé dans les cinq jours ouvrables suivant la réception de l'allégation. Le trésorier déterminera si l'allégation doit faire l'objet d'une enquête et la méthode d'enquête.

Si l'allégation révèle des preuves d'une infraction pénale, elle sera immédiatement signalée au conseil d'administration et une décision sera prise quant à l'opportunité d'informer la police. Si l'allégation concerne une suspicion de préjudice causé à des enfants, les autorités compétentes seront immédiatement informées.

S'il s'agit d'une suspicion de préjudice causé à des adultes vulnérables, il convient également de se référer à la politique de sauvegarde et à la politique en matière d'intimidation et de harcèlement.

Calendrier

  • Un accusé de réception de l'allégation par écrit dans les 10 jours ouvrables avec
    • Une indication de la manière dont ANLP propose de traiter la question
    • Une estimation du temps nécessaire pour fournir une réponse finale
    • Une indication de l'existence ou non d'une enquête initiale
    • Des informations sur les mécanismes de soutien aux dénonciateurs
    • Une indication si des enquêtes supplémentaires seront menées et, si ce n'est pas le cas, pourquoi

Lorsque l'allégation a été faite en interne et de manière anonyme, il est évident que l'ANLP ne sera pas en mesure de communiquer les mesures qui ont été prises.

Soutien

L'ANLP prendra des mesures pour minimiser les difficultés qui pourraient résulter d'une allégation. Par exemple, si un dénonciateur doit témoigner dans le cadre d'une procédure pénale ou disciplinaire, l'ANLP le guidera vers les autorités compétentes afin qu'il reçoive des conseils sur la procédure et sur les mécanismes de soutien disponibles.

L'ANLP reconnaît que les dénonciateurs ont besoin d'être assurés que la question a été correctement traitée. Par conséquent, sous réserve des contraintes légales, nous informerons les auteurs des allégations du résultat de toute enquête.

Responsabilité de la procédure

La personne à laquelle l'allégation est faite ou la personne à laquelle elle la soumet (si elle n'est pas une personne ayant une autorité légale au sein de l'organisation) a la responsabilité générale du fonctionnement de la présente procédure et de la détermination des processus administratifs à suivre et du format des dossiers à conserver.

Contrôle

Un registre contiendra les informations suivantes :

  • Le nom et le statut (par exemple, employé/client/etc.) du dénonciateur
  • La date à laquelle l'allégation a été reçue
  • La nature de l'allégation
  • Les coordonnées de la personne qui a reçu l'allégation
  • Si l'allégation doit faire l'objet d'une enquête et, dans l'affirmative, par qui
  • Le résultat de l'enquête
  • Toute autre information pertinente

Le registre est confidentiel et ne peut être consulté que par le personnel autorisé.

Des rapports annuels seront présentés aux administrateurs de l'entreprise sur le fonctionnement de la procédure et sur les allégations de dénonciation formulées au cours de la période couverte par le rapport. Le rapport sera présenté sous une forme qui ne permet pas d'identifier les dénonciateurs.